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Le Nigeria récupère 419 millions $US d’héritage dont personne n’a voulu

HERITAGE – Denis Frances est un millionaire Nigerian qui a tenté de léguer sa fortune à près de 500.000 personnes à travers le monde. Or, personne n’a répondu à ses mails. L’Etat Nigerian a donc récupéré la fortune de ce multi-millionnaire.

Etes-vous passé à côté d’un don de 419 millions de dollars US ? C’est tout à fait possible si vous avez reçu un mail d’un certain Nigerian nommé Denis Frances !

Denis Frances était un millionnaire Nigerian qui a fait fortune grâce au pétrole. Atteint d’un cancer incurable, sans femme ni enfants, Denis Frances a décidé de léguer sa fortune en envoyant des mails un peu partout à travers le monde. Malheureusement, sur les 492.563 mails envoyés, il n’a reçu aucune réponse.

Maître Nolas, notaire à Lagos était chargé de gérer l’héritage de ce multi-millionnaire et nous explique la démarche de son client :

“Denis Frances est l’un de mes clients depuis de nombreuses années. Il savait qu’il était atteint d’une maladie incurable et a donc décidé de faire don de sa fortune. Il était très attaché à la notion de destin et s’est dit qu’il léguerait sa fortune au hasard de ses mails envoyés. En tout, ce sont 492.563 mails qu’il a envoyés. Mais il n’a reçu aucune réponse ! Légalement, faute de légataire et d’héritiers, j’ai été obligé de léguer tout son héritage à l’Etat Nigerian”.

Sur les 492.563 mails envoyés, 15.488 français l’ont reçu. Voici le mail tel qu’il a été envoyé, ainsi que nous l’a communiqué Maître Nolas :

Si vous avez reçu ce mail, vous êtes passé à côté de 419 millions $US !

Vérifiez dans vos spams ou dans vos archives : si vous avez reçu un mail de Denis Frances entre novembre 2016 et mai 2017, vous êtes passé à côté d’une petite fortune …

Malheureusement pour vous, maintenant, il est trop tard !

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Afrique / Moyen-Orient

Islamic Jihad University (IJU) : une université jihadiste va ouvrir à Alep

JIHADISME – La ville d’Alep, qui vient tout juste d’être libérée, est complètement ravagée. Dans le processus de reconstruction de la ville, il est prévu l’ouverture d’une université jihadiste “afin que la démocratie prévale”, dans le cadre d’un processus de paix avec l’Etat Islamique.

Vers l’ouverture de l’IJU (Islamic Jihad University) à Alep, d’ici 2021.

La ville d’Alep vient tout juste d’être libérée. Complètement ravagée, la reconstruction de la ville va nécessiter beaucoup de temps. Aussi, la France et ses alliés souhaitent faire de Alep une ville démocratique. C’est pourquoi, à la demande du groupe Etat Islamique, l’Islamic Jihad University (IJU), une université jihadiste, devrait ouvrir d’ici 5 ans, comme l’explique le Général Sibute, chargé des opérations Françaises à Alep :

“La France est un pays qui fait tout pour préserver sa démocratie, mais aussi pour la répandre à travers le monde. La démocratie, c’est offrir à tout le monde la possibilité de s’exprimer. Alors, on a décidé de mettre en oeuvre nos valeurs dans la ville d’Alep, où tout est à reconstruire, afin de faire de cette ville un symbole. C’est pourquoi, à la demande de l’Etat Islamique, nous avons accepté qu’outre une Université Internationale, une Université Jihadiste ouvre ses portes : l’IJU, pour Islamic Jihad University”.

En effet, la démocratie à la française consiste à défendre la liberté d’expression, quelle qu’elle soit. Sabri Lamahd, chargé du développement “Etat Islamique”, s’en félicite :

“Nous remercions le régime Syrien et la France de nous inclure dans la reconstruction d’Alep, afin d’en faire une ville symbole de la démocratie, où chacun pourra s’exprimer librement.”

Ainsi, l’IJU devrait sortir de terre sous 5 ans, avec la proposition de nombreuses formations, comme nous l’explique Sabri Lamahd :

“Notre université sera ouverte à tous. Nous proposerons de très nombreuses formations parmi lesquelles :

  • En 3 ans : technicien opérationnel sur zone de combat, chargé de communication, responsable marketing, responsable des achats armement, etc.
  • En 5 ans : chargé de coordination d’opérations, responsable du développement stratégique, directeur de zone de combat, etc.
  • En 8 ans : Ingénieur, responsable du renseignement, diplomate, etc.

Ce sont environ 100 formations complémentaires que nous allons ouvrir. Nous allons également faciliter la venue d’étrangers pour suivre ces formations.

De plus, nous allons être en partenariat direct avec la France, notamment pour l’achat d’armements, car sans eux, rien ne serait possible.”

Ainsi, c’est dans un véritable processus de paix avec l’Etat Islamique que va s’engager la construction de l’Islamic Jihad University (IJU) d’Alep, afin de faire de cette ville le symbole de la démocratie à la Française.

 

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Bachar el-Assad, “candidat” au prix Nobel de la Paix

GUERRE ET PAIX – Bachar el-Assad, président de la République arabe Syrienne, vient de faire savoir dans un communiqué, qu’eu égard aux nombreuses actions qu’il menait en faveur de la paix, il serait tout à fait normal qu’il soit désigné pour le “Prix Nobel de la Paix”.

Bachar el-Assad, "candidat" au Prix Nobel de la Paix
Bachar el-Assad, “candidat” au Prix Nobel de la Paix

Bachar el-Assad, président de la République arabe Syrienne depuis l’an 2000, vient de faire savoir dans un communiqué que son oeuvre en faveur de la paix devait être récompensée.

Bien que très proche de mouvements considérés comme terroristes tels que le Hezbollah, le Hamas (jusqu’à ce qu’il devienne la branche palestinienne des Frères musulmans) ou le Djihad islamique, Bachar el-Assad n’a cessé de clamer son engagement en faveur d’un Etat Syrien plus démocratique.

Malgré les nombreuses polémiques dont il a fait l’objet (contrôle du Liban grâce au Hezbollah, contribution présumée à l’assassinat du Premier ministre libanais Rafiq Hariri, etc.), Bachar el-Assad déclare être en faveur d’un monde de paix : il s’est notamment engagé dans le projet de Nicolas Sarkozy en faveur de l’institution d’une Union pour la Méditerranée et il a participé au sommet des 13 et 14 juillet 2008 à Paris.

En outre, malgré la Guerre Civile Syrienne qui a éclaté en mars 2011, Bachar el-Assad se présente comme le “rempart d’une nation unie, stable et laïque”, en opposition à des groupes “terroristes formés, financés, équipés et soutenus politiquement par des puissances étrangères telles que le Qatar, l’Arabie Saoudite, la Turquie, l’Europe ou encore les États-Unis”.

Ainsi, Bachar el-Assad, dans le long communiqué qu’il a fait publier (35 pages), liste un ensemble de critères qui le caractérisent selon lui comme un Homme de Paix :

– [Il] développe la démocratie dans son pays, avec un accès libre et indépendant à l’information

– [Il] favorise le développement économique généralisé du pays, en relation avec l’ensemble des pays du monde

– [Il] oeuvre pour la paix dans son pays

– [Il] oeuvre pour la paix dans le monde en favorisant les rapprochements entre les peuples, quelles que soient leurs opinions politiques ou religieuses

– [Il] collabore avec tous les pays étrangers, sans discrimination

– [Il] contribue à la lutte contre le terrorisme international en communiquant toutes informations utiles aux services de renseignements étrangers

– [Il] ouvre le dialogue avec tous les groupes contestataires de son pays

– [Il] oeuvre en totale transparence

– [Il] est élu démocratiquement et représente donc bien son pays

– [Il] a abandonné tout projet d’arme nucléaire

Aussi, dans la conclusion de son communiqué, il déclare :

“Un monde de paix est possible si chacun s’y engage. Pour montrer la bonne volonté de tout mon peuple, que je représente on ne peut plus démocratiquement, je demande la levée de toutes les sanctions qui ont été prises à l’encontre de notre douce République arabe Syrienne.

Par ailleurs, je demande à ce que la République arabe Syrienne devienne un pays Neutre. Dans ce cadre, j’assure que mon pays assumera ses devoirs d’abstention et d’impartialité, comme c’est déjà le cas aujourd’hui.

En conséquence, je souhaiterais que mon oeuvre en faveur d’une paix internationale soit reconnue officiellement.”

Cette dernière affirmation porte ainsi Bachar el-Assad comme “candidat” au Prix Nobel de la Paix.

Entre Guerre et Paix, où se situe la frontière ?

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Hasna, la féministe à la burqa

FEMINISME – Hasna, femme d’un islamiste fiché S en France, milite pour le droit des femmes. La burqa est pour elle indispensable à l’émancipation de la femme.

(Photo M. Huniewicz)
Hasna, la féministe à la burqa : “Porter une burqa est un engagement en faveur de l’émancipation de la femme” (Photo de M. Huniewicz)

Hasna, surnommée “la féministe à la burqa”, est une Marocaine qui vit en Syrie avec son mari Mohamed, islamiste détecté comme très dangereux et suivi par de nombreux services de renseignements (en France, Mohamed est fiché “S”). Depuis la Syrie, Hasna milite en faveur du droit des femmes et de leur nécessaire émancipation, ainsi qu’elle le déclare, en français et en arabe, dans plusieurs vidéos :

“La femme doit faire entendre sa voix. Pour cela, porter une burqa est un engagement en faveur de l’émancipation de la femme. En effet, grâce à la Burqa, la femme a le droit de sortir. De plus, grâce à la burqa, on identifie immédiatement l’individu comme étant une femme, ce qui nous valorise”.

Ainsi, Hasna défend la burqa comme un outil permettant d’accéder à la nécessaire émancipation de la femme. Elle complète son propos sur la nécessité de pratiquer un islam radical :

“L’islam est la religion par excellence qui prône la liberté de la femme, son indépendance, sa richesse, sa puissance. Evidemment, c’est le mari qui décide toujours. Mais cela marque tout l’intérêt que portent les hommes envers nous : à chaque fois, ils doivent faire cas de nos décisions, ce qui justifie tout notre pouvoir. Combien de femmes pratiquant d’autres religions peuvent se targuer d’être tout le temps écoutées par leur mari ? Nous c’est le cas !”.

Quant au jihad, Hasna n’y est pas favorable :

“Je ne suis pas pour le jihad car les femmes ne sont pas assez présentes au combat. Le jour où il y aura égalité d’hommes et de femmes dans ce que certains appellent des ‘actes terroristes’, alors là oui, je serai favorable au jihad”.

Et quand on lui parle de la femme occidentale comme symbole de la liberté, Hasna réagit immédiatement :

“La femme occidentale est loin d’être libre ! Regardez le nombre de séparations dans les unions, les inégalités qui demeurent (notamment salariales), leur nécessaire combat permanent (ce qui témoigne bien que les femmes n’ont pas encore atteint les égalités), etc.

En regard, nous, femmes islamistes, sommes toujours avec notre mari, nous ne divorçons jamais. En outre, nous ne travaillons pas à l’extérieur : c’est le rôle du mari de gagner de l’argent. Et enfin, notre seul combat, c’est celui de faire entendre notre voix sur 2-3 détails que je viens de vous citer.

En conclusion, le mouvement féministe islamiste que je préside est juste un mouvement destiné à atteindre un idéal. Mais tout est déjà réellement parfait, on vise seulement une perfection divine par notre militantisme.”

Féminisme, islamisme, liberté … Cherchez l’erreur.