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Transports

Pour éviter le retour des manifestations de Gilets Jaunes, plusieurs régions suppriment les ronds-points

GILETS JAUNES / RONDS-POINTS – Pour éviter que les manifestations des gilets jaunes ne reprennent et que le pays ne s’embrase, plusieurs régions ont décidé de supprimer progressivement tous les ronds-points pour qu’ils ne puissent plus se rassembler.

Plusieurs régions suppriment massivement les carrefours giratoires (ronds-points), pour éviter une reprise des rassemblements des Gilets Jaunes.

L’épidémie de coronavirus marque la fin de la plupart des manifestations. Alors que le Gouvernement, informé par les services de renseignement, craignait une reprise des violences en lien avec le retour des manifestations des Gilets Jaunes, le contexte sanitaire a permis d’apaiser les événements.

Toutefois, pour prévenir le retour des manifestations des Gilets Jaunes et un regain de violence dans le pays, plusieurs régions ont reçu des informations officieuses leur conseillant de supprimer les ronds-points :

Les ronds-points constituent le lieu de rassemblement privilégié des Gilets Jaunes. S’ils n’ont plus ces points de rassemblement, ils ne peuvent plus se réunir, et s’en est donc fini des manifestations des Gilets Jaunes en région !

Renan Thou, chef de cabinet en charge du dossier “Giratoires”

Ce sont aujourd’hui en moyenne 800 ronds-points qui sont supprimés chaque année, sur les 50.000 environ que compte le pays. Mais la suppression de ces carrefours giratoires n’est que temporaire :

Dès que le climat social se sera clairement apaisé, nous pourrons reconstruire des giratoires, mais des “nouvelle génération”, permettant une fluidification optimisée du trafic routier.

De quoi rassurer tous les usagers de la route qui apprécient ce genre de carrefours.

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Faits divers

Covid-19 : qui sera déconfiné et quand ? Conditions et calendrier du déconfinement régional progressif

DECONFINEMENT – Le déconfinement ne sera pas généralisé mais progressif et région par région. Des conditions et des étapes (calendrier) pour ce déconfinement progressif régional ont été définies.

Conditions et calendrier du déconfinement régional progressif

Le déconfinement ne se fera pas de manière générale, mais constituera un processus régional qui se fera progressivement, sur 7 semaines et sous conditions.

Pour l’instant, aucune date de déconfinement officielle certaine n’a été avancée. Toutefois, les conditions et les étapes du déconfinement sont déjà définies.

Conditions de déconfinement

Tout le monde ne sera pas déconfiné en même temps. Aussi, avant de voir l’ordre de déconfinement régional, voici les 4 conditions médicales obligatoires pour pouvoir prétendre à sortir du confinement :

  1. Ne pas avoir été atteint partiellement ou totalement ou ne pas avoir été proche direct (jusqu’au niveau 2 inclus) d’un porteur du Covid-19, y compris des porteurs sains non diagnostiqués, dans les 3 semaines précédant la date de déconfinement décrétée officiellement ;
  2. Avoir une température corporelle comprise entre 36,5° et 36,9° incluses (prise rectale) ET une tension comprise entre 12/7 et 14/9 ;
  3. Ne pas avoir eu de toux (sèche ou grasse) dans les dernières 96h (pour quelque motif que ce soit), y compris les toux nocturnes non conscientes ;
  4. Ne pas avoir eu de céphalée, y compris les céphalées dont la douleur n’a pas été ressentie.

Si un individu ne respecte pas l’intégralité de ces 4 conditions médicales à la date où sa région a été décrétée en déconfinement, il ne pourra sortir qu’en semaine de déconfinement 7, date à laquelle toutes les régions seront officiellement déconfinées.

Calendrier du déconfinement régional

Si les personnes respectent l’intégralité des critères de déconfinement listés ci-dessus, alors ils pourront bénéficier du déconfinement selon cet ordre :

  • Semaine de déconfinement 1 (S.D.1) : Les régions situées à l’Est de l’arc septentrional du bassin méditerranéen ;
  • S.D.2 : Les régions limitrophes à celles définies pour la S.D.1 sous réserve qu’elles comptent une proportion de moins de 10% de malades hospitalisés par rapport au nombre de malades total de la région ET qu’elles comptent une proportion de moins de 20% malades hospitalisés par rapport au nombre de malades total du pays au jour du déconfinement décrété pour la S.D.1 ;
  • S.D.3 : Les régions limitrophes à celles définies pour la S.D.2 sous réserve que le nombre de personnes malades soit inférieur de -50% par rapport au nombre de malades défini le jour du début du déconfinement partiel des régions déconfinées en S.D.1 et S.D.2 ;
  • S.D.4 : Les régions limitrophes à celles définies pour la S.D.3 sauf celles disposant de plus de 1,36% de la population départementale ayant été atteinte d’une forme modérée à grave du covid-19, selon les critères de l’O.M.S ;
  • S.D.5 : Les régions contiguës à la fois à celles déconfinées en S.D.1 + celles déconfinées en S.D.2 et qui ne seraient pas encore déconfinées ;
  • S.D.6 : Les régions limitrophes à d’autres pays européens sous réserve de ne pas avoir connu plus de 5% de la population totale contaminée ;
  • S.D.7 : Toutes les autres régions

Ainsi, le déconfinement total se fera sous 7 semaines, dès la date du début du déconfinement progressif décrété.

Le déconfinement qui va intervenir se fera de manière très cadrée, ce qui témoigne d’une volonté de sortie de crise optimisée.

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Sciences

Les animaux aussi ont des accents nationaux et régionaux !

ETHOLOGIE – L’éthologue britannique Edward Wincharls, après 15 ans d’étude, vient de confirmer qu’outre les humains, les animaux aussi prennent l’accent du lieu où ils vivent.

Les animaux ont des accents régionaux et nationaux !
Les animaux ont des accents régionaux et nationaux !

Edward Wincharls, surnommé “Big Shot”, est un ponte de l’éthologie moderne (étude du comportement des animaux sauvages et domestiques). Après avoir étudié pendant 30 ans le mouvement des éponges (animaux les plus anciens du monde, âgés de 760 millions d’année), il a décidé d’entreprendre l’étude du comportement des animaux domestiques, et tout particulièrement de la “voix” de ceux-ci :

“Le postulat précédent statuait que les cris des animaux étaient tous semblables pour une même espèce, à de très légères variantes inhérentes au développement biologique de chaque individu. Pour ma part, j’ai décidé d’interroger ce postulat en menant une étude éthologique sur le sujet.”

Pour mener à bien cette étude sur les accents des animaux, Edward Wincharls a parcouru 5 pays différents (1 sur chaque continent) et a étudié 5 espèces animales ;

“Pour une étude fiable, il m’a fallu comparer des mêmes espèces non seulement des lieux très divers (culture, climat, coutumes, environnement des animaux, etc.), d’où l’intérêt de parcourir les 5 continents, mais aussi d’étudier des espèces différentes pour vérifier que mes conclusions étaient valables sur tous les animaux domestiques”.

Ainsi, Edward Wincharls a porté son étude sur les animaux domestiqués suivants : des canaris, des chats, des chiens, des poissons rouges, des boas. Il a comparé les animaux au Royaume-Uni, au Mexique, au Japon, en Australie et en Afrique du Sud.

“Mes études inter-nationales ont prouvé que les animaux ont tous un ‘accent’ différent. J’ai alors décidé d’étudier les similitudes entre l’accent humain et l’accent animal. Grâce à des logiciels d’analyses audio, on est parvenu à prouver que les accents des humains étaient les mêmes que les accents des animaux”.

A la suite de ces études internationales, Edward Wincharls a décidé de faire une étude intranationale afin d’étudier les accents régionaux des animaux :

“J’ai usé du même procédé de recherche pour mener mon étude sur les accents régionaux des animaux. J’ai parcouru les 4 nations du Royaume-Uni et je suis parvenu aux mêmes conclusion : les animaux ont des accents.”

Edward Wincharls a par ailleurs constaté qu’à cause de ces accents, les animaux ont du mal à s’intégrer en cas de déménagement :

“J’ai étudié le cas du déménagement d’un chat, appelé Lorenz, du centre-ville de Bristol dans une maison à la périphérie de la forêt de Rostrevor. Equipé d’une caméra, j’ai étudié l’intégration de Lorenz vis-à-vis des autres animaux. Outre la notion de territoire que défendaient ses congénères déjà sur place, j’ai constaté que Lorenz n’est pas parvenu à se faire comprendre : son miaulement n’était pas compris !”

En effet, l’accent anglais (Bristol) et l’accent nord-irlandais très prononcé (Rostrevor) sont extrêmement différents et les humains eux-mêmes ont parfois du mal à se faire comprendre.

Ainsi, sachez que votre animal de compagnie a un accent et qu’il aura du mal à s’intégrer à cause de cela si vous veniez à déménager.

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Politique

La Bourgogne ne veut plus de la vache Montbéliarde !

POLITIQUE – Suite à la fusion des régions, un mouvement Bourguignon, jaloux de se voir partager certains pouvoirs avec la Franche-Comté, a fait savoir qu’il boycotterait la vache Montbéliarde, symbole selon eux de l’ “impérialisme Comtois”.

Vache Montbéliarde indésirable en Bourgogne
La vache Montbéliarde, indésirable en Bourgogne ?

Le 24 juin 2016, les élus de Bourgogne et de Franche-Comté ont discuté notamment de la répartition des rôles entre la Bourgogne et la Franche-Comté. Alors que Dijon a bénéficié de 17 directions régionales contre 12 pour Besançon, un mouvement de plusieurs milliers de Bourguignons s’insurge que la direction des “Relations avec les citoyens” soit conférée à Besançon. Selon Marcelle Patrou-Latchi, présidente du mouvement “Bourgogne avant tout” :

“Il est inadmissible que la Franche-Comté hérite de la direction des ‘Relations avec les Citoyens’. Les Francs-Comtois ne sont pas réputés pour leur accueil chaleureux, ils ne pensent qu’à la cancoillotte, au Comté et à la saucisse de Morteau ou de Montbéliard. Comment peut-on leur confier les relations avec les citoyens de Franche-Comté et surtout de Bourgogne !? Ils ne sont pas faits pour communiquer ailleurs qu’en Franche-Comté.”

Robert Chais, plus connu sous le nom de “Roby”, est un conseiller réputé de certains représentants politiques. Lui aussi ne comprend pas ce choix. Il nous confie alors avoir conseillé aux élus Bourguignons de boycotter la vache Montbéliarde :

“La direction de la ‘Relation avec les citoyens’ en Franche-Comté ? Intolérable ! C’est pourquoi j’ai réfléchi à une solution pour éviter une crise politique grave en Bourgogne-Franche-Comté. Il faut savoir que toute décision politique doit se baser sur des faits concrets. Je me suis donc basé sur les 2 faits suivants : tout d’abord, la Bourgogne a hérité de la direction “Agriculture et forêt”. Ensuite, la vache Montbéliarde est le symbole de l’impérialisme Franc-Comtois comme on peut le lire dans tous les documents sur l’Histoire de la Franche-Comté. Alors, j’ai suggéré aux élus Bourguignons de boycotter la vache Montbéliarde en Bourgogne, c’est-à-dire que plus aucun éleveur de Bourgogne n’ait de vaches de race Montbéliarde ! Et là, les Francs-Comtois vont vite comprendre qu’ils ne sont plus chez eux en Bourgogne ! Ils vont moins faire les marioles !”

Face à ce mouvement de rébellion bourguignon qui agite les plus hautes sphères politiques, les Francs-Comtois réagissent, à l’instar de Didier Contu, éleveur de Montbéliardes que nous avons rencontré dans le Haut-Doubs :

“S’ils veulent plus d’la Montbé’, j’bouffrai plus d’escargots.”

Et de compléter non sans ironie :

“J’aurais bien boycotté l’vin de Bourgogne, mais pour un Franc-Comtois, c’est comme si on lui coupait l’eau au robinet !”

Une solution consensuelle semble donc très difficile à trouver …